mardi 31 janvier 2017

Je mijote pour vous un nouveau roman

J'ai découvert l'angoisse de l'auteur qui cherche de nouvelles idées de roman.

Le dernier tome des violons n'était pas encore publié que déjà je commençais à y penser, tout à l'inquiétude de ne pas y parvenir et de laisser filer les mois. Ça c'est mon côté impatiente, pressée, passionnée.


Très souvent, les idées me viennent lorsque je conduis, sur des longues distances où mon esprit peut s'évader et fomenter des rêves.


Je n'ai pas échappé à cette règle, et c'est lors d'un voyage à Brive que m'est venue l'inspiration. A l'aller, j'avais eu tout le temps d'échafauder une trame, sur le chemin du retour celle-ci était clairement établie dans ma tête sans avoir eu besoin d'en coucher les détails sur papier. Et déjà j'étais tout à l'enthousiasme de ce projet qu'il me tardait de mettre en route.


Trois mois sont passés. L'ouvrage est sur le feu !

Le récit mijote, les mots bloblotent. Les personnages voguent sur des vagues parfois houleuses, fricotent amoureusement en certaines occasions, dangereusement en d'autres. Des parfums d'aventure se dégagent... iodés, épicés ; d'autres plus insaisissables se laissent désirer.
Je voyage, écume les mers, découvre des terres inconnues pour moi. Et je m'évade, entame des recherches, en rêve la nuit, m'emballe déjà en imaginant votre réaction quand vous découvrirez ce nouveau roman. Ben oui, je vous l'ai dit plus haut, je suis pressée ! Mais pas question pour autant de bâcler.

Juste un petit indice pour vous faire patienter : ce nouveau roman évoquera les marins-pêcheurs et vous fera bourlinguer sur tout un siècle. Ça vous convient ?




Je ne vais quand même pas tout vous dire, petits curieux que vous êtes ! Je ne m'allonge pas comme ça sur le divan dès le premier soir, non mais ho !

Allez, je retourne au travail, ma souris d'ordinateur me démange !

mercredi 11 janvier 2017

La nuit de la lecture, 1ère édition

C'est une belle initiative que l'on doit au Ministère de la Culture qui vient de lancer la première édition de LA NUIT DE LA LECTURE.

La lecture, c'est un éveil au rêve, à la liberté, à la découverte de mondes inconnus. Parfois, je me demande si j'aurais pu en venir à l'écriture si je n'avais pas autant lu depuis ma toute petite enfance, car j'ai toujours été un vrai rat de bibliothèque et de librairies.
Au programme de cette nuit de la lecture, et ce dans toute la France, chez les libraires, bibliothécaires, en médiathèques, en clair dans tous les lieux où le livre est à l'honneur, le public est convié avec les auteurs et éditeurs pour découvrir des textes qui seront lus par tous ceux qui le souhaitent.
Des lectures publiques qui visent à favoriser les rencontres, les échanges et valoriser les livres et les mots.
La culture, c'est primordial, et ça passe par la lecture. Un acte d'éveil simple, à la portée de tous.

Ce samedi soir 14 janvier 2017, à partir de 18 heures,  je serai pour ma part à la Médiathèque Benjamin Rabier de la Roche-sur-Yon et peut-être y ferai-je une lecture d'une nouvelle de Les contes de la cocotte, chroniques gourmandes de Vendée : les quatre z'ettes.

Il y a quelques jours, s'éteignait Pierre Barouh, le célèbre parolier et compositeur entre-autres de la si jolie chanson A bicyclette, chantée notamment par Yves Montand. L'occasion de rappeler que ce grand artiste, alors qu'il était un jeune enfant d'origine juive, fut hébergé et protégé pendant la dernière guerre dans une famille d'accueil du bocage vendéen. Il leur en fut toujours reconnaissant et conserva depuis lors un amour immodéré pour cette terre qui l'avait adopté.

Dans les quatre z'ettes, c'est un peu cette histoire que je raconte - ou plus précisément celle de tous ces enfants juifs recueillis et cachés dans des familles d'accueil. Et pour amener une note plus "légère", je me suis aussi inspirée d'une auberge dédiée aux plaisirs de la chair, qui, selon certaines transmissions orales, aurait existé au sein d'un petit village du bocage vendéen, dans la période de l'après-guerre.

Je vous en livre un petit extrait pour vous mettre en appétit...
Quatre z'ettes comme Juliette, Pierrette, Delphinette et Mariette. C'était ainsi qu'on les appelait au village, tant elles étaient indissociables les unes des autres depuis leur plus jeune âge. Quatre z'ettes comme quatre sœurs, quatre z'ettes comme quatre tempéraments de feu, quatre jolies femmes libres et émancipées.
Alors qu'elles étaient tout juste en état de s'amuser dans les bals, un évènement tragique en décida autrement et traça les grandes lignes de leur destin. Leurs parents disparurent prématurément dans un accident de voiture, ce qui les obligea à prendre des décisions capitales. Elles ne furent pas longues à adopter d'un commun accord l'idée de reprendre l'auberge familiale. De même il ne leur fallut pas longtemps pour trouver un nouveau nom à l'enseigne : ce serait désormais l'Auberge des quatre z'ettes...
Les jeunes femmes firent montre d'une grande force de caractère et s'affranchirent avec insolence du carcan des préjugés de cette période d'entre-deux-guerres. L'affaire devint en peu de temps le lieu incontournable du bocage vendéen, un lieu de jouissance dédié à tous les plaisirs de la vie, une maison ouverte à tous les hédonistes.

Je ne vous en lis pas plus. A samedi prochain pour découvrir la suite.

lundi 9 janvier 2017

Lu dans la presse régionale - Ouest-France

Je suis gâtée par la presse régionale - Ouest-France, qui, à deux jours d'intervalle, m'accorde deux articles.

Samedi 9 janvier, c'est dans la rubrique loisirs que j'ai proposé une recette de brioche des rois et la journaliste en profite pour parler des mes deux derniers livres de cuisine :


Marie-Cocotte a la patate

Marie-Cocotte de bâbord à tribord

Et enfin, ce lundi 9 janvier, dans la rubrique Pays-de-Loire, cette fois-ci le journaliste Philippe Gilbert évoque le dernier tome de ma trilogie romanesque des violons, à savoir "Et que vibrent les violons".
Je rappelle que ces trois ouvrages sont édités chez Mines de Rien Editions.